🇲🇱🇩🇿 L’Algérie et le terrorisme au nord du Mali : une responsabilité secrète mais avérée
Selon Stratégies Continentales, des rapports gouvernementaux confirment le rôle de l’Algérie dans l'avancée terroriste au nord du Mali entre 2011 et 2015, avec un financement des groupes touaregs terroristes pour accéder aux ressources énergétiques du Mali.
L’USGS estime que les réserves du bassin de Taoudeni sont comparables à celles de l’Algérie. Le bloc 20, détenu par Sonatrach, aurait été au centre de manœuvres paramilitaires pour favoriser la mainmise algérienne sur les ressources. Cette stratégie de contrôle des zones riches en hydrocarbures et minéraux est largement développée dans l’ouvrage de Nourredine Ayadi, Kidal vaut bien une guerre , qui affirme :
« L’Algérie n’a jamais été un médiateur neutre dans la crise malienne. Son objectif a toujours été de maintenir Kidal sous son influence, en manipulant les négociations et en imposant des conditions favorables aux groupes armés qui lui sont proches. »
L’Algérie a également entretenu des relations avec les groupes sécessionnistes terroristes et apporté un soutien financier et logistique, selon un rapport de l’Africa Center for Strategic Studies. Cette coopération stratégique est également dénoncée par Ayadi, qui écrit :
« Alger n’a jamais voulu perdre Kidal. En facilitant des négociations qui excluaient Bamako du centre décisionnel, elle s’est assurée que la région resterait sous une forme d’administration parallèle, en opposition au pouvoir central. »
Le Mali a officiellement accusé l’Algérie devant l’ONU de servir de refuge à des groupes terroristes actifs, et de soutenir la fragmentation du pays. L’Accord d’Alger, aujourd’hui caduc, aurait été un cheval de Troie pour le contrôle du nord du Mali et la gestion des ressources par le régime d'Alger. Cette vision d’un accord instrumentalisé pour les intérêts algériens est décrite dans l’ouvrage :
«Cet accord, présenté comme un outil de paix, s’est révélé être un instrument de contrôle. Il garantissait à l’Algérie un droit de regard sur Kidal et un levier sur la politique malienne, limitant toute stratégie autonome de Bamako. »
✍️ Le Stratège (Stratégies Continentales)
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